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FONDATION JÉRÔME SEYDOUX-PATHÉ

Cycle

SAVANTS FOUS ET DRÔLES D'INVENTIONS

Du  27/10/21  au  23/11/21 

Si le cinématographe inventé par les frères Lumière en 1895 représente sans conteste l’une des inventions les plus folles de l’histoire du XXe siècle, de nombreuses autres innovations voient le jour au même moment. Le cinéma va en rendre compte très tôt à travers la fiction, le documentaire ou encore l’animation. Du 27 octobre au 23 novembre, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé met ainsi en lumière les personnages de savants fous et les drôles d’inventions qui peuplent le cinéma muet.


Contemporains des débuts de l’aviation, de nombreux films se déroulent dans les airs (L’Aéroplane de Fouinard d’Alfred Machin et Robinet aviateur de Luigi Maggi) et même dans l’espace, à l’image des œuvres de science-fiction La Femme sur la Lune de Fritz Lang et Aelita de Yakov Protazanov. La voiture représente également un mode de transport privilégié, permettant aux personnages d’échapper à leurs adversaires comme de rencontrer l’amour ou de faire fortune en mettant au point une nouvelle énergie (Super Hopper Dyne Lizzies par Del Lord). L’électricité équipe désormais certains foyers, qu’elle contribue à moderniser autant qu’elle met sens dessus-dessous, de la fameuse Electric house de Buster Keaton à l’hôtel amélioré du Strictly modern de William Beaudine. Bien souvent, ces inventions révolutionnent le quotidien de ses utilisateurs qui, de cette façon, vivent mieux et se déplacent plus rapidement.


D’autres fois, l’invention n’a d’autre but que celui de révéler l’imaginaire sans limites de son créateur : il en va ainsi des fantaisies burlesques et absurdes de M. Bricolo, personnage inventé par l’américain Charley Bowers. Le cycle permet de redécouvrir ce pionnier méconnu de l’animation image par image à travers six courts métrages : He done his best, Many a slip, Fatal Footsteps, A wild roomer, Now You Tell One et Egged on. Il arrive également que l’invention échappe au contrôle de son utilisateur et mène tout droit à la catastrophe comme dans La Vérité sur l’homme singe (1906), où un homme chauve se réveille entièrement recouvert de poils après avoir appliqué une lotion censée activer la repousse de ses cheveux. Elle peut alors se révéler particulièrement dangereuse voire être utilisée à des fins guerrières ou destructrices (Les Gaz mortels, Le Rayon de la mort).


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