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FONDATION JÉRÔME SEYDOUX-PATHÉ

Exposition temporaire

Fellini : Maestro !

Du  05/10/23  au  27/01/24 

SANS RÉSERVATION



FELLINI : MAESTRO !

L’hommage de la Fondation Pathé et du cinéma Pathé les Fauvettes au cinéaste


ACTUELLEMENT : Exposition Fellini : Maestro ! à la Fondation Pathé

Du 5 octobre 2023 au 27 janvier 2024

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Rétrospective Fellini au cinéma Pathé Les Fauvettes

Du jeudi 5 octobre au 24 octobre 2023

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ACTUELLEMENT : Une sélection haute en couleurs des films

de Federico Fellini sur LaCinetek


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Cycle de films en ciné-concert Rome, au temps du muet à la Fondation Pathé

Du 22 novembre au 19 décembre 2023

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D’autres événements encore…



Chez Federico Fellini, il y a toujours des excès de réalisme.

Alberto Moravia


Imagination et évolution

Après des débuts à Rome comme dessinateur de presse, Fellini collabore avec Roberto Rossellini (Rome ville ouverte, Païsa). Il passe à la réalisation avec Les Feux du music-hall (avec Lattuada, 1950), Le Cheick blanc (1952) et Les Vitelloni (1953) puis s’impose dans le monde entier avec La Strada (1954) et La dolce vita (1959). Portrait introspectif d’un metteur en scène, Huit et demi (1963) constitue un tournant dans sa carrière. Il réalise par la suite Fellini Roma (1972), Amarcord (1973) ou encore Et la nave va (1983). La Voce della luna en 1990 sera le dernier titre de sa filmographie qui compte plus de vingt réalisations, plusieurs courts-métrages et quelques publicités.

Federico Fellini aborde des thèmes qui deviennent comme des motifs dans l’ensemble de son œuvre : la rédemption, l’oisiveté et l’errance dans Rome, la séduction des femmes, la fête et la nuit, le miracle, le sacré et le profane, mais aussi les médias et la marchandisation de la religion, le désir et la culpabilité …

Ses films parlent d’errance et de rédemption (La Strada, Les Nuits de Cabiria, Il Bidone). Ils sont à la fois le reflet de ses obsessions (La Dolce vita, Huit et demi …), des hommages (Roma, La Cité des femmes …) et des souvenirs (I Vitelloni, Amarcord) ou encore des réflexions sur les spectacles et l’illusion (Les Feux du music-hall, La Tentation du Docteur Antonio, Ginger et Fred…) et sur la société de consommation (La voce della luna). Fellini fait le choix de ne pas livrer une réflexion sur l’état du monde mais l’évolution de la société, qui s’observe dans presque chacun de ses films, n’est pas sans se teinter de nostalgie et de désarroi dans les derniers films (Et vogue le navire, Intervista, La voce della luna).

Trente ans après sa disparition, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé et le Pathé Les Fauvettes s’associent pour lui consacrer une exposition et une rétrospective de films.