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FONDATION JÉRÔME SEYDOUX-PATHÉ

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Rencontre

Rencontre entre Luc Roux et Christophe Brachet

Les deux photographes s’entretiennent sur le parcours de Luc Roux et sur le métier de photographe de cinéma, hier et aujourd’hui, à l'occasion de l'exposition "Luc Roux, Le Cinéma au cœur"

La rencontre est suivie à 19h30 de la projection du film "Ceux qui m'aiment prendront le train", Patrice Chéreau, 1998

 

« L'œil, ça se forme en regardant. Si on ne regarde pas, on ne voit pas. Pour voir, il faut vraiment regarder. Il y a mille regards possibles d'une scène ou d'un évènement. Le choix est forcément personnel. Il dit quelque chose sur celui ou celle qui le fait. Ça demande beaucoup d'attention. Ceux qui ne connaissent pas le métier de photographe n'imaginent pas que ça demande une telle concentration. On use beaucoup d'énergie à regarder pour ne pas rater le moment à saisir. Sur un plateau de cinéma ou dans la vie, comme dans les photos de Cartier-Bresson ou de Riboud, on est sur le qui-vive en permanence. Il y a un moment où il faut y aller, c'est cet instant-là qu'il faut capter parce qu'il va rester "pour l'éternité". Ce moment ne peut arriver que si l'on observe, si l'on est aux aguets tout le temps, concentré sur ce qui se passe. En fait, on ne fait qu'arrêter le temps pendant 1/125ème de seconde. C'est court. » Luc Roux

 

Luc Roux a débuté comme photographe à Première en 1983, puis il a participé à la création de Studio Magazine dont il a été pendant près de vingt ans le photographe attitré. La qualité de ses images, son regard juste, sensible et bienveillant, son talent pour saisir ces instants privilégiés qui révèlent la vérité des actrices et des acteurs et aussi la magie du cinéma en train de se faire ont beaucoup fait pour la réputation de Studio. Il lui est arrivé d'être détaché du magazine pour couvrir certains tournages, dont ceux de Maurice Pialat, Claude Miller, Michel Deville, Patrice Chéreau et Alain Corneau. Après son départ de Studio, en 2004, il s'est consacré à la photo de plateau, en particulier sur les films de Bertrand Blier, Danièle Thompson, Tonie Marshall, Daniel Auteuil, Liza Azuelos et Thierry Klifa...


Pour Christophe Brachet, surfeur et plongeur passionné, son aventure de photographe autodidacte a commencé en Martinique voici plus de 20 ans. Ses photographies de la faune sous-marine confirment alors son envie d’utiliser cet art pour partager et transmettre son amour pour la nature. En 2008, il rentre en métropole. Après avoir flirté avec le métier de comédien où il a été repéré par Dominique Besnehard, il décide de se consacrer à la photographie. Et se fait rapidement une place sur les plateaux et dans les coulisses des tournages et des festivals, notamment celui du Film Francophone d'Angoulême. Sa façon de travailler est avant tout intuitive. On peut la qualifier d’empathique dans la mesure où il parvient à sentir le pouls, l’énergie, les émotions de ceux qu’il photographie... La photographie est en effet pour lui « l’outil qui permet de découvrir l’autre, en toute sincérité, de l’immortaliser sans le trahir, de raconter les histoires d’un plateau de tournage, de recueillir des souvenirs d’instants du cinéma.» Il a couvert de nombreux films et séries grand public comme Astérix et Obélix l’Empire du milieu, OSS Alerte rouge en Afrique, ou 10 pour cent mais aussi des films plus intimistes comme Je suis un Soldat, Les Eblouis, Lui… En 2019, il a été élu par ses pairs président de l’Association des Photographes de Plateau (PFA).



Inscription à la rencontre à l'adresse accueil@fondationpathe.com

Accès avec un billet du jour pour la séance ou pour les galeries des collections.


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