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La séance du 7 novembre est présentée par Jay Weissberg, Directeur des Giornate del Cinema Muto.
1924 – 1h44
États-Unis
Réalisation : Emmett Flynn
Assistant réalisation : Ray Flynn
Scénario : Edmund Goulding, d’après la pièce de Jules Eckert Goodman basée sur l’histoire de John Fleming Wilson
Photographie : Lucien Andriot
Production : William Fox, Fox Film Corporation
Avec : George O’Brien, Dorothy Mackaill, Thomas Potter, Harvey Clark, Emily Fitzroy, James Gordon, David Kirby, Cyril Chadwick, Edward Piel, Kathleen Clifford, Walter Wilkinson, Brother Miller, [Eugene Pallette, William J. Quinn]
La vie enchantée de Harry Potter, fils gâté d’un riche veuf, prend fin lorsque son père lui demande de gagner sa vie ou d’être laissé sans le sou. Harry part à San Francisco pour profiter de la vie tant qu’il lui reste encore de l’argent sur son compte. Il y fait la connaissance de Marcelle, une danseuse de cabaret.
Format de la copie : DCP
Provenance de la copie : UCLA Film & Television Archive, Los Angeles
La principale source utilisée pour cette restauration était un contretype négatif acétate 35 mm réalisé par UCLA dans les années 1980 à partir d'une copie nitrate Fox aujourd'hui détériorée. La copie originale était intacte, à l'exception de la bobine 9, la dernière bobine, qui manquait. Une copie nitrate 35 mm étrangère et complète a été empruntée au Národní filmový archiv de Prague pour remplacer la bobine manquante. Le négatif américain et certaines sections de la copie nitrate tchèque ont été numérisés en 4K, montés, étalonnés et restaurés numériquement par Roundabout Entertainment.
La séance du 7 novembre est présentée par Jay Weissberg, Directeur de Giornate del cinema muto de Pordenone
Dans le cadre du Festival des fiertés 2025 (entrée gratuite, sur inscription à l'adresse accueil@fondationpathé.com)
À l'époque du cinéma muet, les studios Fox hébergeaient certains des plus beaux hommes du grand écran. Charles Farrell, Charles Morton, Leslie Fenton, Richard Walling... Mais George O'Brien était d’une classe à part. Fils du chef de la police de San Francisco, il était l'un des rares acteurs hollywoodiens à exhiber sans hésitation son physique sculptural, et ses photos de nus ont attisé le désir des homosexuels dès les années 1920. Il a fait quelques apparitions dans des rôles mineurs à partir de 1922, mais ce n'est que deux ans plus tard, avec The Man Who Came Back, qu'O'Brien a obtenu son premier rôle principal. Bien que nous ne puissions pas savoir avec certitude qui l'a engagé, le scénariste queer Edmund Goulding, qui allait bientôt devenir l'un des réalisateurs les plus importants d'Hollywood, mérite d'être salué pour lui avoir donné un rôle qui mettait en valeur non seulement sa beauté (littéralement, dans toute sa splendeur), mais aussi son talent extraordinaire, équilibrant une masculinité palpable avec une sensibilité qui a également séduit F.W. Murnau, pour lequel il a joué dans Sunrise. Si ce film a consolidé la place d'O'Brien dans l'histoire du cinéma, The Man Who Came Back est un joyau méconnu d'une modernité surprenante qui mérite d'être célébré.
Jay Weissberg
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