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Rencontre

Musique, danse et cinéma : rencontre entre Elisabeth Platel et Jean-François Zygel



Musique, danse et cinéma : rencontre entre Elisabeth Platel et Jean-François Zygel

A la recherche d'un mouvement commun entre trois arts complémentaires : Élisabeth Platel, directrice de l’École de Danse de l'Opéra de Paris après avoir été Danseuse Étoile, sera en compagnie du pianiste compositeur Jean-François Zygel qui mettra en musique en direct d'étonnantes archives sur l'art de la danse au cinéma. Une rencontre inédite et passionnante entre image, mélodie et mouvement.


Pour cet événement gratuit, nous ne pouvons plus prendre de réservations.

Vous pourrez toutefois bénéficier sur place d'éventuels désistements. Merci de votre compréhension.


Élisabeth Platel

Après un Premier Prix au Conservatoire de Paris en 1975, Élisabeth Platel entre à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris. Elle est engagée l’année suivante dans le Corps de Ballet et est promue Première danseuse en 1979. À l’issue de sa première Giselle, le 23 décembre 1981, elle est nommée Étoile. Grande interprète du répertoire classique, elle est choisie par Rudolf Noureev – alors Directeur de la Danse à l’Opéra – pour créer les rôles principaux de Raymonda (1983), du Lac des cygnes (1984), de La Belle au bois dormant (1989) et de La Bayadère, son ultime création, en 1992. Participant également à de nombreuses entrées au répertoire, elle est une interprète privilégiée des oeuvres de George Balanchine et de John Neumeier, mais aborde aussi les créations contemporaines (entre autres, Schéma d’Alwin Nikolaïs, Voluntaries de Glen Tetley et Before Nightfall de Nils Christe). Élisabeth Platel reçoit en 1998 et 1999 les Prix Massine et Benois de la danse pour l’ensemble de sa carrière et son rôle d’ambassadrice de l’école française à travers le monde.


Invitée régulièrement dans les grandes compagnies et théâtres étrangers, elle danse notamment avec le Ballet du Théâtre Bolchoï de Moscou, le Royal Ballet de Londres, le Ballet de Hambourg, le Ballet royal du Danemark et le Ballet du Théâtre Kirov de Saint‑Pétersbourg. Le 9 juillet 1999, elle fait ses adieux officiels dans La Sylphide, tout en continuant à se produire à l’Opéra en qualité d’Étoile invitée (La Bayadère et Raymonda en 2000, Le Songe d’une nuit d’été en 2001 et l’hommage à Rudolf Noureev en 2003). Durant plusieurs années, elle enseigne comme professeur invité en France et à l’étranger et travaille comme répétitrice, notamment au Théâtre de Rio de Janeiro, aux côtés de Claude Bessy, pour remonter Suite en blanc (1996), Daphnis et Chloé (1998), et La Sylphide (1997) aux côtés de Pierre Lacotte. En 2001, elle assiste ce dernier dans sa reconstruction de Paquita au Palais Garnier. En 2002 / 2003, elle enseigne à l’Opéra national de Paris et assure, la saison suivante, les répétitions de Noces de Bronislava Nijinska.


À la rentrée 2004, elle prend la succession de Claude Bessy à la direction de l’École de Danse. En 2008, elle remonte avec Manuel Legris La Sylphide dans la version de Pierre Lacotte pour le Ballet de Hambourg et en 2011 pour le Staatsoper de Vienne. Élisabeth Platel est Commandeur des Arts et Lettres, Officier de la Légion d’honneur et Officier de l’Ordre national du Mérite.


Elisabeth Platel © David Elofer


Jean-François Zygel

Pianiste, compositeur, improvisateur, homme de scène : Jean-François Zygel occupe une place tout à fait singulière dans la création musicale française.



Ses premières œuvres (Hommage à Pablo Casals, Expérience de la lumière) sont proches de certains compositeurs américains comme Steve Reich et John Adams. Sa pièce symphonique La Ville révèle une écriture contrastée et d'une forte portée dramatique. Plus récemment, Jean-François Zygel s'est orienté vers des textures polyphoniques et polyrythmiques plus étoffées, où l'on peut déceler son attirance pour les compositeurs anglais des XVIe et XVIIe siècles (Jardins de la Porte obscure). Son intérêt pour la cantillation hébraïque (deux de ses arrière-grands-pères étaient hazzanim) transparaît dans ses Chants juifs pour violoncelle et piano, ainsi que dans plusieurs œuvres comme Mélodie pour violon seul, Vous avez blessé mon cœur (d'après le Cantique des cantiques) pour soprano, ténor et piano, ou le plus récent Kaddish pour seize voix mixtes a cappella.

Renouvelant l’art du piano par l’improvisation et par sa conception du concert comme un véritable spectacle, Jean-François Zygel fait de chacune de ses performances un événement unique, inattendu, imprévisible.


Mêlant volontiers composition, improvisation et répertoire, ses différents projets le mènent à partager la scène avec des artistes de tous horizons : Chilly Gonzales, Gabriela Montero, Didier Lockwood, Bobby McFerrin, Michel Portal, Ibrahim Maalouf, André Manoukian, Abd Al Malik, Antoine Hervé, Médéric Collignon, Bruno Fontaine, Jacky Terrasson, Raphaëlle Boitel, Dan Tepfer, Thomas Enhco, Sly Johnson, Kaori Ito, Andy Emler, Paul Lay…

Jean-François Zygel accorde également une grande importance aux possibilités de frayer des passages entre les genres, savants et populaires, ainsi qu'entre les différentes disciplines artistiques, comme le cinéma muet, l'une de ses passions, écrivant des musiques pour Nana de Jean Renoir (commande du musée du Louvre), Gardiens de phare et Maldone de Jean Grémillon, L'Argent de Marcel L'Herbier, ou plus récemment La Belle Nivernaise de Jean Epstein (commande de la Cité de la Musique et du Festival Normandie Impressionniste) ou Nosferatu de Friedrich Murnau (commande de la Philharmonie de Paris).


Apprécié du grand public pour son travail d'initiation à la musique classique à la radio et à la télévision, Jean-François Zygel enseigne l’improvisation au piano, une classe qu’il a fondée il y a vingt ans au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.


Ses différents albums sont édités chez Naïve et Sony.


Jean-François Zygel © Denis Rouvre



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