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FONDATION JÉRÔME SEYDOUX-PATHÉ

CYCLES

Le crime à l'écran

Du  23/04/15  au  16/06/15 

LE CRIME A L'ECRAN - 22 Avril au 16 Juin 2015

La Belle Epoque est friande de récits criminels. La presse populaire et les affiches, les théâtres et l’édition bon marché en servent régulièrement leur lot au public. C’est une matière pleine d’action et de sensations fortes, ancrée dans la réalité quotidienne, dont va aussi s’inspirer le cinéma. Toutes les histoires ont en commun un certain imaginaire, lointainement issu des Mystères de Paris d’Eugène Sue, où le crime révèle la face cachée de la société bourgeoise triomphante : un monde souterrain inquiétant, menaçant. Les histoires de crimes ont pour raison d’être de dramatiser la vie dans la grande ville. Ainsi les premiers films criminels contiennent-ils quelques-unes des plus remarquables séquences qui aient été tournées en extérieur dans les rues de Paris et de sa banlieue. Il faudra la guerre pour couper court à cet imaginaire de la criminalité très ancré dans le XIXe siècle.

C’est au travers d’une trentaine de films, courts et longs métrages, que la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé se propose de revenir aux tous débuts d’un genre cinématographique encore très prisé aujourd’hui , et de faire revivre au public les frissons des spectateurs d’il y a cent ans.

 

LE GESTE QUI TUE (52’)

 

Le melon providentiel  (1906) – 2’ - (DCP)

Production : Pathé Frères

Résumé : Un brave bourgeois fait l'acquisition d'un melon et, ne sachant comment l'emporter, le mets sous son vêtement. Au tournant de la rue, notre bourgeois reçoit un coup de couteau dans la poitrine asséné par un bandit.  Il s'affaisse sur le trottoir. Au commissariat où la victime est transportée, un médecin constate le décès. Mais les policiers ne sont pas au bout de leur surprise…

 

Les inconvénients du cinématographe (1908) – 5’ - (DCP)

Production : Pathé Frères

Résumé : Deux apaches, cachés dans l’angle d’une rue déserte, attaquent une jeune femme et une petite fille. Un petit garçon qui passait par là assiste à cette scène d’hor­reur. Il court au poste en répandant la nouvelle sur son passage. Les agents de police arrivent sur le théâtre du crime.

 

L’homme aux gants blancs  (1908)  – 14’ - (DCP)

En provenance du théâtre forain Morieux.

Production : Société Cinématographique des Auteurs et Gens de Lettres (SCAGL)

Edition : Pathé Frères

Réalisation : Albert Capellani

Résumé : Un aventurier, aux abois, séduit une femme fort élégante au cou de laquelle brille un admirable collier à sept rangs de perles. La dame répond à ses avances et emmène l’homme chez elle. Au moment où l'automobile des amoureux stoppe devant la demeure de la jeune femme, un pâle voyou se précipite pour ouvrir la portière et suit, d'un œil scrutateur, le couple qui disparaît derrière la grille.

 

La Tournée des grands ducs  (1910) – 9’ - (35 mm)

Production : Société Cinématographique des Auteurs et Gens de Lettres (SCAGL)

Résumé : Deux couples élégants se retrouvent à souper dans un caveau des Halles très mal fréquenté. Quelques tournées de vin chaud font tomber leurs réserves face aux inquiétants habitués du bouge. Soudain, une rixe éclate, les lames luisent. La police fait irruption tandis que les visiteurs s'enfuient. Mais….tout cela est-il réel ?

 

Boireau et gigolette (1912) – 13’ - (35 mm)

Production : Pathé Frères

Résumé : Boireau est arraché à sa douce rêverie par des détonations insolites. Ce sont quelques apaches qui se disputent leur suprématie dans le cœur de leur souveraine, une brune gigolette. Littéralement enthousiasmé par les beaux yeux de cette femme, Boireau s’aventure dans un bouge où il retrouve la gigolette pour lui déclarer son amour. Mais elle exige de lui certaines épreuves aussi dangereuses qu’inattendues.

 

La vie d’un joueur  (1903) – 9’ - (35 mm)

En provenance du théâtre forain Morieux

Scène dramatique en 8 tableaux.

Production : Pathé Frères

Réalisation : Ferdinand Zecca

Résumé : Scènes se déroulant en cour d’assises et dans la cellule de la prison, qui décrivent la vie heureuse du prisonnier autrefois jusqu’à l’issue du jugement et l’exécution capitale.

 


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