
En partenariat avec le Club 9,5, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé propose une séance spéciale dédiée à ce format particulier avec une sélection de films des éditions Pathé-Baby et quelques films amateurs tournés avec l’ultime émulsion Ektachrome produite en 9,5 mm.
Quatre films français (tous issus du catalogue Pathé 9,5 sonore) sont présentés :
Le Roi des resquilleurs (de Pierre Colombier, 1930)
Une fois dans la vie (de Max de Vaucorbeil, 1934)
Les Croix de bois (de Raymond Bernard, 1931)
La merveilleuse journée (de Yves Mirande et Robert Wyler, 1932).
L’apprenti sorcier
1930
USA
Herbert Bunson, Fritz Feld, Greta Granstedt
C’est le film qui a inspiré Walt Disney en 1940 pour le célèbre extrait du dessin animé L’apprenti sorcier (dans Fantasia, 1940, repris également dans Fantasia 2000) dans lequel Mickey joue le rôle de l’apprenti. Nous sommes au début du cinéma sonore : il n’y a aucun dialogue dans ce court-métrage tiré du catalogue Pathescope ; le film commence par un texte (en anglais, évidemment) qui résume tout : « Inspiré par le célèbre poème de Goethe, « L'Apprenti sorcier », le célèbre compositeur français Dukas a écrit cette partition symphonique. Elle raconte l'histoire d'un apprenti sorcier qui, en tentant d'imiter la magie noire de son maître, découvre qu'il ne peut arrêter ce qu'il a commencé. Seule l'intervention du sorcier le sauve du désastre. »
Origine inconnue, circa 1930.
Outil d’éducation, le cinéma nous emmène, comme le titre du documentaire l’annonce, dans l’Empire du Milieu. Le film date clairement du tout début du cinéma sonore : les images sont annoncées par des cartons et on n’entend que de la musique. Si à l’époque de leur sortie, ces images se voulaient un voyage dans l’espace, elles sont devenues un document historique qui nous montre des habits et des mœurs aujourd’hui disparus.
1930
France
De Robert Peguy
Court-métrage du début (en France) du cinéma parlant, avec notamment Roger Tréville et Julien Carette. Un couple de jeunes mariés est obligé de passer la nuit dans une auberge peu rassurante…
Le vieil homme de la montagne,
1933
USA
Bernard Wolf, Thomas Johnson
Plusieurs Betty Boop sont sortis au Royaume-Uni en format 9,5. Anecdote : ce titre-ci n’était pas recommandé par Pathescope pour un public d’enfants (alors que dans les salles, il n’y avait aucune restriction). Betty Boop affronte « le vieux de la montage », un prédateur effrayant. Le dessin animé proprement dit est précédé par l’apparition de Cab Calloway, qui chante ensuite « The Old Man Of The Mountain »