
1927 – 1h36
France
Réalisation : Alberto Cavalcanti
Scénario : Alberto Cavalcanti, Claude Heymann
Photographie : Peter Engberg
Décors : Robert-Jules Garnier
Montage : Alberto Cavalcanti
Production : Néo-Films, Studio-Films
Avec : Nathalie Lissenko, Catherine Hessling, Thomy Bourdelle, Philippe Hériat, Georges Charlia, Pierre Hot
Les rapports émus et craintifs entre une petite serveuse de bar, rudoyée par sa mère, affolée par ses clients les dockers et Jean, le fils de la blanchisseuse qui rêve à d'autres horizons. Un simple d'esprit s'en mêle, fasciné par la jeune fille et les bateaux qui s'éloignent.
Format de la copie : DCP
Provenance de la copie : Les Films du Jeudi
Un film restauré par Les Films du Panthéon, La Cinémathèque Française en collaboration avec Les Films du Jeudi, Le BFI avec le soutien du CNC.
La séance du 2 juillet est accompagnée par Thomas Ficheux, pianiste issu de la classe d'improvisation de Jean-François Zygel (CNSMDP).
La séance du 17 juin est accompagnée par Benjamin Moussay au piano, Airelle Besson à la trompette, Thomas Savy aux clarinettes et Éric Echampard à la batterie.
Benjamin Moussay
Diplômé du CNSM de Paris, lauréat du concours international Martial Solal, Benjamin Moussay est un pianiste et compositeur à l’univers singulier et poétique. En parallèle à ses collaborations avec de grands artistes de la scène du jazz (Louis Sclavis, Daniel Humair, Michel Portal, Claudia Solal, Airelle Besson, ...) il mène ses propres projets, en trio, duo, solo. Pour son dernier album « Promontoire » paru en 2020, il a été le second pianiste français a enregistrer en piano solo pour le prestigieux label ECM. Improvisateur hors pair, lyrique et tellurique, il a construit au fil des années un univers musical original, entre jazz et avant-garde parfois teintée d’électronique approfondissant sans relâche son sens du discours musical et sa quête du son.
Airelle Besson
Formée entre autres par Wynton Marsalis, Pierre Gillet et Kato Havas (disciple de Yehudi Menuhin) à Oxford, diplômée du CNSM de Paris, la trompettiste aux multiples talents illumine la scène jazz européenne à la tête de ses projets : Airelle Besson Quartet ‘TRY !’, son duo avec Lionel Suarez, et le trio Besson/Sternal/Burgwinkel. Sidewoman courtisée ou compositrice/arrangeuse tout-terrain (Metronomy, Orchestra National de Lyon, films muets), elle apparaît sur une soixantaine d’albums et compte à ce jour plus de cent cinquante compositions. Récompensée des prix ‘Django Reinhardt’ de l’Académie du Jazz (Meilleur musicien français de l’année 2014) et ‘Révélation’ des Victoires du Jazz 2015, elle est nommée « artiste instrumentale de l’année » aux Victoires du Jazz 2021. Son dernier album avec son quartet TRY! est paru début 2021. Depuis 2023, Airelle est artiste associée à deux haut lieux de création en île de France, La maison de la musique de Nanterre pour les deux prochaines saisons, et le théâtre Sénart à Sénart pour trois saisons.
Thomas Savy
Après des études de clarinette classique au CNR de Paris où il obtient un Premier Prix en 1993, Thomas Savy intègre le département « Jazz et musiques improvisées » du CNSM de Paris en 1994. Parallalement à ses études, il fréquente assidûment les clubs en petite formation, et devient rapidement un habitué des big-bands parisiens. Il participe également à l’élaboration de projets dans le monde de la musique contemporaine (INA-GRM, Radio-France) et de l’électro (Zend Avesta). Poly-instrumentiste (saxes, clarinettes), c’est à la clarinette basse, instrument singulier auquel il consacre exclusivement ses activités de leader et de compositeur, que s’exprime le mieux sa personnalité. Il s’impose comme une véritable référence sur son instrument, alliant la rigueur d’un concertiste classique à des qualités d’improvisateur de jazz et de musique contemporaine.
Éric Echampard
Tout à la fois technicien hors pair, riche d’une formation classique de haut vol et musicien instinctif, Eric Echampard fait partie de ces quelques personnalités atypiques qui au cours des quinze dernières années ont profondément renouvelé l’art de la batterie dans le champ du jazz européen contemporain. Repéré simultanément par Bernard Struber qui l’intègre en 1992 à l’ORJA (groupe dont il fait toujours partie et rebaptisé depuis Jazztet) et par Jacques Di Donato qui l’année suivante lui offre la place de batteur dans son quintet et son grand ensemble Système Friche, Eric Echampard va très vite s’imposer comme l’interlocuteur privilégié des musiciens les plus novateurs de la scène hexagonale. Sollicité par tout ce que la scène européenne compte de musiciens “historiques” (Michel Portal, Louis Sclavis, François Jeanneau), Eric Echampard va débuter de nouvelles collaborations et s’ouvrir à quelques horizons inédits en s’aventurant du côté de l’improvisation libre en duo avec l’accordéoniste finlandais Kimmo Pohjonen ou de projets plus hybrides aux confins du rock et de la musique Contemporaine.