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Séance spéciale

"La Mort n’a pas voulu de moi, portrait de Lotte Eisner", C. Roussopoulos, C. Varène et M. Celemski, 1983 (26 min)

Portrait de Lotte Eisner / Carole Roussopoulos, Carine Varène et Michel Celemenski, 1983 / Centre audiovisuel Simone de Beauvoir


La Mort n’a pas voulu de moi, portrait de Lotte Eisner

1983 - 26 min

France


Réalisation : Carole Roussopoulos, Carène Varène et Michel Celemski

Production : Centre audiovisuel Simone de Beauvoir


Lotte Eisner (1896-1983) retrace son parcours d’historienne et de collaboratrice d’Henri Langlois à la Cinémathèque française. Tourné quelques mois avant sa mort, l’entretien est ponctué de photographies et d’extraits de films, et témoigne de la jubilation professionnelle d’une femme au regard fin et politique. Elle y évoque Louise Brooks, Fritz Lang, Murnau, ainsi que le jeune cinéma allemand, Herzog et Fassbinder.


DCP, Centre audiovisuel Simone de Beauvoir


Projection suivie de la présentation des Mémoires de Lotte Eisner (J'avais jadis une belle patrie, Edition Marest, 2022) par la traductrice Marie Bouquet et la critique Séverine Danflous*


Quelques mois avant la mort de Lotte H. Eisner en 1983, la réalisatrice Carole Roussopoulos l’interroge sur sa vie qui est une véritable traversée du XXe siècle. Ce destin, Lotte H. Eisner l’a également raconté dans une autobiographie traduite pour la première fois en français en 2022 : J'avais jadis une belle patrie. Née dans une famille de la bourgeoisie juive allemande, Lotte H. Eisner (1896-1983) devient la première femme critique de cinéma dans le Berlin de l'entre-deux guerres. Elle fuit Hitler pour s'installer en France en 1933. Après avoir échappé au camp de Gurs et aux persécutions, elle a contribué à la constitution de la magnifique collection du Musée du Cinéma de la Cinémathèque française aux côtés d'Henri Langlois. À travers ce documentaire et ses mémoires, elle nous invite dans l'intimité de Fritz Lang, de Louise Brooks et dans l'histoire du cinéma...


*Séverine Danflous est écrivain et critique de cinéma pour Transfuge, auteure de deux romans (Brune platine et S’abandonner) et d’essais (Écrire la faim: Kafka, Levi, Auster, Tennessee Williams, l’écran sauvage). Son prochain ouvrage, écrit en collaboration avec Pierre-Julien Marest, paraîtra en février : Busby Berkeley, l’homme qui fixait des vertiges (Marest, 2024).


Tarif unique à 4€


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