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FONDATION JÉRÔME SEYDOUX-PATHÉ

CYCLES

Talents soviétiques. Collections Arkeïon

Du  20/11/19  au  10/12/19 


Du 20 Novembre au 10 Décembre, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé a choisi de remettre à l’honneur le riche catalogue Arkeion. Il retrace, à lui seul, toute l’histoire du cinéma Russe du XXème siècle. Racheté par Gaumont en 2007, le catalogue regroupe près de 1100 films en 35mm, tous produits dans l’ex URSS. Les quinze films choisis pour ce 3eme volet ne sont pas les plus connus mais témoignent de la diversité qui a fait, du cinéma soviétique, un véritable laboratoire d’expérimentation.


Revendiquant une rupture totale avec la pratique passéiste des arts en Russie, Vladimir Maïakovski est soucieux de représenter l’Homme moderne. Il transpose, avec l’aide d’Evguéni Slavinski, la romance entre une institutrice et un marginal dans un petit village de la campagne russe et fait de La Demoiselle et le Voyou (1918) une œuvre poétique, éminemment révolutionnaire.


Dans une démarche tout aussi originale, Sergueï Eisenstein démarre sa carrière de cinéaste en inventant une nouvelle forme de montage dans la dramaturgie théâtrale. Ainsi, il intègre son premier court métrage intitulé Le Journal de Gloumov (1923) dans l’un de ses spectacles vivants.


De la même manière, Aleksandr Medvedkine aborde l’épisode de la collectivisation dans Le Bonheur (1935). Il retrace la vie d’un paysan russe au gré des différents régimes politiques dans une approche poétique et burlesque. Cela lui vaut le surnom de « Chaplin soviétique » de la part de Sergueï Eisenstein. Boris Barnet, quant à lui, adapte une nouvelle dramatique La Fonte des glaces sur la lutte opposant les paysans et les propriétaires terriens.


Mikhaïl Kalatozov signe un documentaire Le Sel de Svanétie (1930). Ce film ethnographique, d’un genre nouveau, décrit l’existence des habitants dans cette partie de la Géorgie. Avec la même conviction, c’est cette fois par la fiction qu’Amo Bek-Nazarov, pionnier du cinéma arménien, réalise Namous (1926). Il situe son intrigue à Chamakhi, dans l’actuel Azerbaïdjan, où deux fiancés doivent respecter les us et coutumes avant la cérémonie du mariage….

 

Également au programme : L’Accordéon(1934) d’Igor Savtchenko, Le Garçon de restaurant (1927), Le Procès des trois millions (1926), Les Grades et les hommes (1929) de Yakov Protazanov, Le Bonheur Juif (1925) d’Alexis Granovski, Le Mirabeau (1929) d’A. Kordioum, Les Ailes du Serf (1926) de Youri Taritch, Le Faiseur de miracles (1922) d’Aleksandre Panteleev…


Toutes les séances sont accompagnées par les pianistes issus de la classe d'improvisation de Jean-François Zygel (CNSMDP). 


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