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FONDATION JÉRÔME SEYDOUX-PATHÉ

CYCLES

L'Homme et la mer

Du  19/06/19  au  09/07/19 




Pour terminer sa saison cinématographique sur un avant-goût de vacances, La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé explore le thème de la mer. Aussi inspirant que les paysages de l’Ouest Américain ou du lointain Orient, les réalisateurs filment le grand large et se font témoins des nombreuses transformations du monde maritime au cours du XIXème siècle.


La vapeur remplace la voile, l’acier se substitue au bois et les marines militaires se préparent à une guerre totale sur mer. Sur le littoral, les loisirs balnéaires se développent et la pêche côtière s’industrialise. La conquête des océans peut ainsi être célébrée au cinéma, dans les actualités comme dans les films de fiction qui rendent compte de ses exploits et de ses drames.


Grâce au cinéma, de nombreux spectateurs découvrent pour la première fois la mer et ses horizons sans limite. Des romans d’aventures (Les Pêcheurs d’Islande, 1924) aux explorations du Nautilus (20 000 lieues sous les mers, 1916), l’étendue marine est une fabuleuse source d’évasion où il est aussi possible de croiser des créatures fantastiques (Morgane la sirène, 1927).


Les grandes tragédies du début du siècle ne manquent pas aussi de stimuler les cinéastes. Le naufrage du Titanic (1912) et le torpillage du Lusitania (1917) vont être immédiatement transposés à l’écran (In Nacht und Eis, 1912 ; The Sinking of the Lusitania, 1918). La figure romantique et épique du marin fait rêver les spectateurs. Le matelot campé par Louis Delluc dans Fièvre (1921) au cœur du Vieux-Port de Marseille émeut quand il retrouve son premier amour, le cœur de ces mêmes spectateurs s’accélère au rythme des coups d’épée donnés par Douglas Fairbanks pour sauver sa vie et celle de sa bien-aimée dans The Black Pirate (1926).


Nos comiques sauront, eux aussi, quitter le décor des grandes villes pour visiter un cuirassé (Max à Monaco, 1915) ou embarquer le spectateur dans une croisière cocasse aux Caraïbes (Harold Lloyd chez les pirates, 1920).


Au programme : Gardiens de phare (1929) de Jean Grémillon, Fièvre (1921) de Louis Delluc, Les Horizons Nouveaux (1929) de Marco de Gastyne, Finis Terrae de Jean Epstein (1929), Vent debout (1922) de René Leprince, Le Passager (1928) de Jacques de Baroncelli, Programme « Naufrages et naufrageurs », Programme « La mer en guerre »


Remerciements particuliers à Vincent Guigueno*, du Musée du Quai Branly, pour son aide précieuse à l'élaboration de cette programmation.

* Vincent Guigueno est un ingénieur civil et un historien français. Il est spécialiste de l’histoire de la sécurité de la navigation et de la conservation du patrimoine des phares. Il s'intéresse également aux relations entre l'écriture de l'histoire et les images, fixes et animées.


Toutes les séances sont accompagnées par les pianistes issus de la classe d'improvisation de Jean-François Zygel (CNSMDP). 


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