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FONDATION JÉRÔME SEYDOUX-PATHÉ

CYCLES

Florilèges Pathé

Du  14/09/17  au  03/02/22 


 

Avant de devenir un spectacle sédentaire, le cinéma fut une attraction nomade présentée de foire en foire. Pathé contribua grandement à la propagation du cinéma forain en produisant plus de 1500 films entre 1896 et 1907. Cette première période très florissante de la filmographie Pathé témoigne de l´expansion de la société, depuis la création de Pathé Frères par Charles et Emile Pathé (septembre 1896) jusqu´au développement des succursales à travers le monde.

 

Cette séance est programmée dans le cadre des Après-midi découverte de la Fondation. Il est possible d'y assister hors parcours découverte. 

Sur réservation uniquement à l'adresse contact@fondationpathe.com ou par téléphone au 01 83 79 18 96. 

 

Sélection de films Pathé 1 (40min)

 

Le Scarabée d’or – 1907 (3min50)

Production : Pathé frères

Réalisateur : Segundo de Chomon

Directeur de la photographie : Segundo de Chomon

Résumé : Un scarabée d'or gigantesque est jeté dans un creuset par un sorcier égyptien. Une femme aux ailes de scarabée apparait, surplombant une fontaine dans laquelle elle glisse et disparaît, faisant jaillir de multiples jets d'eau et fumeroles.

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Le Matelas de la mariée – 1906 (6min)

En provenance du Théâtre Forain Morieux.

Résumé : Une matelassière quitte un instant le matelas qu'elle est en train de recoudre. Un pochard qui sort du café s'y installe. La femme revient et finit son travail. Puis, on va livrer le matelas dans une chambre. Peu après, arrive un couple de jeunes mariés.

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La femme du lutteur – 1906 (5min)

Production : Pathé frères

Réalisation : Albert Capellani

Scénario : André Heuzé

Résumé : Une jeune bohémienne, femme d’un athlète remarquablement beau et fort, s’aperçoit avec douleur qu’une étrangère a pris le cœur de celui qu’elle aime. Suivre les amants jusqu’au terme de leur promenade, les épier quand ils se croient seuls loin de tous, et frapper enfin sa rivale, heureuse et riche au milieu de son luxe et de son opulence, voilà ce que lui suggère son amour outragé. Le lutteur ressaisi tout entier, au spectacle de cette passion brutale et sanguinaire, protège la fuite de la bohémienne qui, par cette preuve éclatante d’amour, a vraiment su conquérir son cœur.

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Y’a des fantômes dans la maison – 1914 (8min30)

Production : Nizza

Scénario : Louis Z. Rollini

Résumé : Un cinéma ambulant arrive au village et s’installe devant les Dupont. Yvonne Dupont demande ce qui se passe. On lui tend un prospectus : “Ce soir. Grande représentation cinématographique en plein air de L’Amour qui tue Drame passionnel en 12 parties. On commencera par Bigorno dans la moutarde Scène ultra comique. ”Yvonne demande à aller au ciné. Le père refuse. Les cinématographistes placent l’écran devant la fenêtre d’Yvonne. Celle-ci, ignorant ce détail, voit la scène du meurtre. Affolée, elle monte réveiller ses parents en leur disant qu’il y a des fantômes qui tuent dans la maison. Les parents affolés à leur tour, descendent dans la chambre de la jeune fille et voient des ombres qui assassinent. Ils vont chercher les gendarmes qui crèvent l’écran avec leurs sabres !

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La Poule aux œufs d’or – 1905 (13min30)

Production : Pathé frères

Réalisation : Gaston Velle

Scénario : Inspiré de la courte fable en 12 vers de Jean de La Fontaine

Directeur de la photographie : Segundo de Chomón

Interprète : Julienne Mathieu

Résumé : Un couple de paysans fait l’acquisition d’une poule miraculeuse.

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